La liste des abeilles de France métropolitaine, datée de 1995, dénombrait 865 espèces. En février 2025, 32 espèces, dont la présence est considérée comme douteuse et nécessitant une confirmation, ont été retirées de la liste précédente. 150 espèces sont venues s’y ajouter; 114 sont mentionnées pour la première fois et 36 autres sont l’objet de clarifications taxonomiques.
Le nombre d’espèces d’abeilles confirmées en France métropolitaine s’élève à 983 en 2025.
Apis mellifera, l'abeille mellifère, est la seule qui survit à l'hiver, qui butine 200 plantes différentes jusqu'à 3 km de sont nid. Les autres abeilles, dites solitaires, ne butinent que quelques espèces de fleurs et ne s'aventurent qu'à quelques centaines de mètres de leur nid et disparaissent en hiver.
Les abeilles mellifères, les abeilles solitaires, les bourdons butinent les mêmes zones et cohabitent depuis des milliers d'années. Les abeilles mellifères collectant de la nourriture pour une colonie de plusieurs milliers d'individus, ont besoin de s'approvisionner sur des zones à forte concentration de fleurs. Les abeilles solitaires butinant pour leur propre compte, exploitent de petites surfaces parsemées.
Une surpopulation d'abeilles mellifères dans un même secteur fragilise la biodiversité. Afin d'éviter un déséquilibre il est judicieux de s'assurer de l'absence des ruches d'apiculteur à proximité de l'emplacement prévu pour un nichoir afin d'offrir une aire de butinage généreuse pour l'ensemble des abeilles du secteur.
Les bourdons font partie de la grande famille des abeilles sauvages, ils sont situés entre les abeilles mellifères et les abeilles solitaires.
Ils peuvent butiner à partir d’une température de 5 °C et jouent les prolongations jusqu’à la fin de l’automne.
Parmi plus de 30 espèces, le plus commun est le bourdon terrestre. On le repère facilement à son abdomen ornementé d’une bande jaune, puis d’une noire, et terminé par du blanc. D’où son surnom de « bourdon cul-blanc ». Le bourdon des jardins est souvent confondu avec le bourdon terrestre qui, lui aussi a le bout de l’abdomen blanc. Le bourdon des champs est plus petit et de couleur rousse, sans rayures ; il n’est pas rare de le voir butiner jusqu’à l’approche de l’hiver. Le bourdon des prés est un petit bourdon à bandes noires et jaunes. Le bourdon des arbres est roux avec l’abdomen blanc. Le bourdon des pierres est un gros bourdon noir avec le bout de l’abdomen orange.
L'appellation faux bourdons est utilisée par les apiculteurs pour identifier les mâles au sein des colonies abeilles. Ces mâles plus dodus et qui vrombissent plus fort que les butineuses ont hérité d'une appellation qui porte à confusion.
Il n'y a pas si longtemps le nom abeillauds était utilisé par les anciens pour dénommer les mâles. Une appellation plus juste et moins condescendante qui mériterait d'être utilisée dans la littérature apicole.